Comment se déroule le deuil en Islam
Une des pratiques funéraires courantes, avant l’islam, était les lamentations excessives pour le défunt, pratique clairement dénoncée et interdite par l’islam. Le prophète Mohammed (que la paix et les bénédictions de Dieu soient sur lui) a confirmé cette interdiction lorsqu’il a dit aux croyants que « le défunt souffre lorsque quelqu’un se lamente bruyamment près de lui ». L’intensité des larmes et des lamentations ne changera rien à la situation et ne ramènera certainement pas la personne décédée. C’est pourquoi l’islam insiste pour que le mort soit traité avec dignité et que le décret de Dieu soit accepté.
Il n’est pas permis à un croyant ou une croyante de pleurer la mort de quelqu’un durant plus de trois jours. Cette période est considérée comme suffisamment longue pour se remettre du chagrin causé par la mort de quelqu’un. Car l’islam met l’accent sur le fait que la mort ne constitue pas un point final à la vie d’une personne; elle est plutôt le début d’un long voyage et fait passer une personne d’une vie passagère à une vie éternelle. La seule exception à la durée du deuil est celle du deuil de la femme pour son mari.
La durée du Deuil en islam pour l’épouse du défunt
Il n’est pas permis à une femme qui croit en Dieu et au Jour Dernier de pleurer la mort de quelqu’un durant plus de trois nuits, sauf celle de son mari.
L’épouse doit observer une période de deuil (connue sous le nom de iddah, en arabe) d’une durée de quatre mois et dix jours suivant le décès de son mari. Cette période est considérée comme une extension de son mariage et elle ne peut recevoir de demandes en mariage durant ce délai. Cette période de deuil est prescrite, pour l’épouse, afin de lui laisser le temps de se remettre, de mettre ses affaires en ordre et de s’assurer qu’elle n’est pas enceinte. Si une grossesse est confirmée, alors la période de deuil (durant laquelle elle ne peut recevoir de demandes en mariage) est prolongée jusqu’à l’accouchement.
Source: islamreligion.com